La paralysie voit du progrès

par / jeudi, 01 octobre 2015 / Publié dansetiopathie / etiopathe
paralysie-stimulateur électrique- paraplégie-Alexandre Hryb - etiopathe Cogolin - Saint Tropez - Sainte Maxime - Le Lavandou - La Londe

Des hommes paralysés retrouvent le mouvement sans chirurgie. 

Un traitement non-invasif aida 5 hommes atteints de paraplégie à volontairement bouger leur jambes à la manière de la marche.
La découverte évoque que la stimulation peut aider à réactiver des connections nerveuses mises au repos entre le cerveau et la moelle épinière chez des patients paralysés.

La moelle épinière est le câble nerveux central qui connecte le cerveau au reste du corps. Une atteinte peut entrainer de sérieux handicaps, y compris la paralysie. Plus d’un quart d’américains vivent aujourd’hui avec ce type de trouble.
L’an dernier, les chercheurs de l’institut national de la santé (NIH) rapportent qu’un stimulateur implanté chirurgicalement a permis à 4 hommes de regagner une partie des mouvements de jambes après qu’une atteinte de la moelle épinière leur aie laissé les muscles complètement paralysés en dessous de la poitrine.

Dans une étude suivante, les scientifiques – dirigés par les Drs V. Reggie Edgerton et Yury Gerasimenko de l’université de Californie à Los Angeles – ont testé une stratégie non chirurgicale pour stimuler la moelle épinière. Appelée stimulation transcutanée, la méthode délivre du courant électrique à la moelle épinière via des électrodes placées stratégiquement sur la peau par dessus la colonne vertébrale.

Les résultats furent rapportés dans l’édition en ligne du Journal de Neurotrauma.

5 hommes – tous paralysés depuis plus de 2 ans – ont reçu 18 sessions hebdomadaires de stimulation de moelle pendant environ 45 minutes.
Les sessions ont aussi inclus le conditionnement musculaire pendant lequel les thérapeutes ont mobilisé passivement les jambes des patients à la manière de la marche. Pendant les 4 dernières semaines, les hommes ont reçu deux fois par jour des doses de buspirone. Ce traitement a démontré pouvoir augmenter la mobilité de souris dont la moelle était atteinte.
Il fut demander aux hommes à différents moments durant la stimulation de moelle d’essayer de bouger leur jambes ou de les laisser passives. Pendant ces sessions, leurs jambes furent soutenues afin qu’elles puissent bouger sans résistance avec la gravité.
Initialement, les jambes des hommes bougèrent seulement quand la stimulation de moelle fut assez forte pour générer des mouvements de pas involontaires. Mais après 4 semaines, les hommes furent capables de doubler leur amplitude de mouvement quand volontairement ils bougèrent leur jambes pendant la stimulation.
L’augmentation de buspirone améliora d’autant plus les mouvements et à la fin de l’étude, ils furent capables de bouger leurs jambes sans stimulation du tout. En moyenne l’amplitude équivaut celle pendant la stimulation.
Les chercheurs ont enregistré des activités électriques au niveau des muscles des mollets pendant qu’ils essayaient de fléchir leurs pieds durant la stimulation. Avec le temps, les activités ont augmenté avec le même nombre de stimulations, suggérant un rétablissement de communication entre le cerveau et la moelle.
“C’est comme-ci nous avons réveillé des fibres nerveuses dont auparavant les individus avaient appris à se servir. Elles devinrent moins dépendantes et même indépendantes de la stimulation,” dit Edgerton.

Même si les mouvements obtenus dans cette étude ne sont pas comparables à la marche, ces resultats représentent un progrès vers une thérapie potentielle des atteintes de moelle. L’équipe est actuellement à l’essai pour entrainer ces 5 hommes à supporter pleinement leur propre poids, un accomplissement que les 4 hommes avec des stimulateurs implantés chirurgicalement avaient réalisés.

Cette vidéo montre l’amplitude de mouvements volontaires avant et après le traitement. Les jambes du sujet sont supportées afin qu’elles puissent bouger sans résistance avec la gravité. Des électrodes sont utilisées pour enregistrer l’activité musculaire.

 

Crédit: Edgerton laboratory/UCLA.”

http://www.nih.gov/researchmatters/august2015/08102015paralyzed.htm

TOP